Ballade dans le temps

Par Geneviève Viau

Une brise fraîche vient rencontrer mon visage, emportant avec elle le frôlement des arômes de verts qui tirent leur force du sol pour se propulser vers l’espace. Le matin est doux. Ici, l’été s’est levé quelques heures avant nous et en a profité pour s’étaler à travers la ville. Mes oreilles tendent à pointer en 360 degrés autour de moi, cherchant à retracer la source de ce qui vient couler doucement au creux de mes tuyaux, par saccades, en tempo, mes yeux repèrent les oiseaux. Ils sont nombreux à célébrer la visite du beau temps, insouciants peut-être de l’éphémérité de son séjour. Les silhouettes de gigantesques lombrics coiffés de tignasses verdâtres et éparses, dont le brun de leur corps tacheté est si pâle qu’il en est presque blanc, dansent le long des sentiers sournois qui habillent le parc. Je suis le bercement réconfortant du murmure des plaisirs soupirés par leurs cheveux chatouillés par le vent.

Guidée par cette douceur, j’avance, imprégnée par la farandole estivale qui va bon train à laquelle s’entremêlent les éclats de voix d’une jeunesse enjouée de s’abandonner aux bonheurs d’être à l’eau. Par-delà la clôture boisée qui borde la piscine, un serpent creux et imposant s’entortille dans les airs et se déroule habilement dans le bassin, se présentant à moi telle la promesse de souvenirs d’un moment magique où la descente est pour une des rares fois, source de rires partagés.

Je pousse la barrière d’une d’atmosphère voisine. Autour de moi, se dressent, en centaine, couleurs et formes d’un romantisme écœurant d’élégance. Voyage au centre d’une roseraie personnifiée par la ronde rebondissante de rosiers en robes de soirée. Enjouée que, devant moi, ils se bousculent pour pavaner, mon regard se balance d’un bout à l’autre du jardin, dégustant le plaisir que m’offre ce paysage désireux d’être contemplé. L’air qui me traverse vient finement éveiller l’ardeur qui sommeille aux creux de mes narines, lui apportant l’offrande de subtils parfums floraux. Paisible, jusqu’au bout de mes doigts de pieds, je louvoie entre les bosquets de rosiers dociles et les conifères trapus, dont les angles sont soignés par l’inspiration certaine de la plus précise des équerres. Le charisme envoûtant de cet asile poétique embaume des repères timides de bancs dissimulés où se blottissent amants passionnés et amoureux ficelés.

J’observe la colline sur laquelle se dressent dignement deux longs doigts ferreux, parallèles, mais unis, à la fois frêles et imposants, qui guettent à leur tour, en formation paix, le décor urbain impassible. Plumpenpickel est le gardien silencieux des boutons dodus qu’il préserve sous ses fondements, comme trésor légué d’un espoir laborieusement reconquis. En son sein se mélangent les restes d’un pays démoli, d’une ville anéantie, d’habitants démunis, sans frontière. 

Sous le poids de mon regard inquisiteur, le manteau de forêt qui recouvre le tout se secoue, se découd, se dissout en un amas de débris ternes et poussiéreux. Le bleu du ciel est dilué jusqu’à disparaître foncièrement derrière l’épaisse couche beigeasse et grisâtre qui tamponne le morne décor. Les milliers de rectangles cubiques se soulèvent et tournoient et virevoltent et tourbillonnent et pivotent dans tous les sens, sans contrainte ni redevance. Je n’entends plus que le vide blanc qui s’impose devant moi comme un nouveau décor. Puis, une détonation rebondit furieusement dans mes tympans que je crains pulvérisés au même titre que mes tissus cardiaques. Des milliers de personnes se pressent, se poussent, cavalent en baissant la tête, transportant désespérément des enfants pleurant dans leurs bras vers cette immense bâtisse qui se précise sous mes yeux. Devant moi se dresse un immense bloc de murs en béton si épais qu’ils paraissent indestructibles, surmontés de quatre tours gigantesques par lesquelles jaillissent sans relâche commandements, cris, explosions, flammes et détonations. La tour Flack est bombardée par ses quatre coins, rugit en symbiose la bouche de ses canons qui renvoient la défense. Une ombre en forme de croix jalonne le sol et disparaît au-delà du château fort, puis une autre apparaît et trace son propre chemin non loin de sa camarade, puis une autre, et une autre et une autre, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que de l’ombre qui me surplombe. S’enchainent sous la cadence de mes pas l’ébauche d’une esquisse de formes incongrues et d’idées cavalières qui se bousculent dans ma tête, qui tambourinent dans ma poitrine, qui martèlent mes extrémités engourdies par une pression sanguine vivifiante. La mélodie en détonations explosives et vrombissements aériens s’étire en montées et en decrescendos saccadés qui me soulèvent et m’envoient valser sans vergogne.

Je me retrouve entourée des visiteurs aguerris, de curieux nonchalants, d’amoureux désinvoltes, derrière ces hauts grillages qui gardent précieusement le symbole familier d’une réunification espérée. Du haut de la colline, s’étale devant moi le déguisement habile de dépouilles habillées de belles parures qui perdurent et pointent librement le désir d’aller de l’avant. L’horizon me présente le galbe des cousines intrigantes et élégantes, dont la garniture amère, fumée, braisée, un soupçon cendrée, croustillante de briques brisées, de verre cassé et de bois brûlés, garde en secret commun les vestiges d’une période pâlie par les années.

Je suis l’appel pressant du Döner typique établissant domicile sur la Badstraße et qui ne demande qu’à être entendu. Le minuscule local m’accueille rempli d’effluves culinaires appétissants qui émanent du comptoir de préparation où, malgré le fait que la température semble prendre 10 degrés Celsius, les artistes font aller leur magie et me préparent, tout en sourire, un délice inégalé. Le soleil désireux de me tenir compagnie, je profite de sa générosité pour transporter mon précieux rouleau garni à la turque, vers un peu de verdure et de divertissement. Je rejoins l’étang fébrile et grésillant de créatures avides de sérénades ponctuées de percussions enjouées par ceux et celles qui se sentent l’âme créative.

Les pigments de la toile qui se dévoilent à moi, s’étirent, se brouillent, se diffusent, s’évaporent dans un lointain inatteignable. Une couverture de gravier et de terre sombre se déploie impunément à mes pieds dans un grand écart triste et terrifiant de contraintes artificielles. Je me retrouve au centre d’un couloir asphyxiant, épiée par de longs poteaux dont les yeux pointent en ma direction un regard illuminé et incandescent qui me dépourvoit de tout abri. La douce ambiance festive qui me berce de volupté est radicalement dissimulée par le calme angoissant de la gravité d’un lieu qui se prête aux dangers. Les remparts imposants, contraignants, isolants sont ornés de tourelles affublées de collets en barreaux de fers derrières lesquels se tiennent, tapise dans l’ombre, la prunelle épieuse et menaçante de l’artillerie destinée à garder ce lieu désert d’humanité. Désarmée, dépourvue, désespérée d’être ainsi piégée, j’arpente à bout de souffle ce long passage allant d’un bout à l’autre des limites bétonnées, furetant la cime d’une porte accessible, d’un passage caché, d’une ouverture oubliée, mais en vain. De ma bouche béante, s’échappe un cri étouffé de panique, je suis sans issues. L’étau de trois mètres et demi qui fait de moi la captive de son axe commence à se restreindre, se rétrécir, se refermer autour de moi jusqu’à m’engloutir vers un néant de ténèbres dépourvues de lumière. Je suis prisonnière du Mur.

Divers kiosques de babioles incongrues s’offrent nonchalamment aux résidents, aux touristes, aux curieux, afin de sustenter une envie folâtre d’accroître l’inventaire de ses possessions matérielles. Sur les marches qui embrassent en croissant la pastille géante de pierres fondatrices d’un amphithéâtre extérieur, je me faufile dans l’auditoire et me fonds au décor. J’observe fébrile le spectacle de diversités humaines qui se dessine en traits uniques de ballades réappropriées, d’amours passionnées qui ont su nous faire danser. De braves âmes exposent en réverbération leur authenticité, entraînant la création de chœurs improvisés, dépeignant la beauté inégalée des prestations karaoké. Au-delà de la foule attroupée autour de ce bijou éphémère, un autre genre de comédiens se prêtent à l’art du drible et des culbutes exécutées sur un terrain coloré, s’échangeant férocement, mais habilement, un bout de caoutchouc orange, gonflé, rebondi et friand de la chatouille du filet retenu par un anneau apposé au panneau soulevé loin du sol. En périphérie de ce spectacle, les flâneurs se regroupent sur des carrés de tissus bienveillants ou s’éparpillent dans l’herbe, entourés d’inconnus, partageant la quiétude d’un moment reposant. Les fleurs sauvages, mais coquettes se laissent butiner par une panoplie d’insectes volatiles, elles ornent le paysage de reflets colorés et de bouquets floraux disparates.

Peu à peu, la vibration ambiante de mes tympans se fraie un chemin jusqu’à ma boîte crânienne qui me transmet le message de respirer. La bouffée d’air frais qui gonfle mes poumons me ramène à la surface comme un plongeur sortant de l’apnée. Je me divertis devant les vedettes falsifiées, avides de gloire périssable dont la durée varie à peine en fonction de leur performance. La plupart sont inconscients des mémoires que conserve ce site de prestations spontanées. Debout devant la galerie improvisée par l’artefact de la Guerre froide, de jeunes créateurs s’activent à lui confectionner un nouveau maquillage pour le faire rayonner. Gants enfilés, foulard sur la bouche, pinceau propulseur de peinture à la main, ils s’entêtent à enluminer de leur signature l’œuvre de leurs prédécesseurs conscients qu’on en fera de même avec la leur.

Réclamant d’être dégourdies, mes jambes me guident vers l’exploration rassurante des pavés pittoresques de la ville. Devant les constructions architecturales qui défilent au rythme de mes pas, je déambule entre les émanations des boulangeries prometteuses de petites douceurs et de cafés gourmands qui offrent un agrément extérieur chaleureux pour appâter les curieux. Quelques mètres me suffisent pour parcourir le globe au travers des spécialités culinaires que me proposent leurs cartes de visite personnalisées par leur calligraphie et leurs images alléchantes. Mon nez se tend avec vigueur enivré par la cajolerie d’un effluve qui m’envahit d’allégresse, bordée par le refuge de la faune volante, la route est parsemée de tilleuls en pleine floraison.

Mes yeux aveuglés par mon sens olfactif surexcité cessent toutes fonctions, mes oreilles reprennent le contrôle de mon corps désorienté lorsqu’une gerbe de vociférations allemandes vient me happer, gracieuseté d’un cycliste mécontent d’être contraint de contourner ma personne. Déconcertée par l’incident, je baisse la tête pour découvrir sous mes semelles le tracé rougeâtre affairé à faire respecter son autorité auprès des piétons qui oseraient commettre la même bévue que la mienne en empiétant sur son territoire. À l’écoute de la réalité qui se rappelle à moi, j’attends patiemment de voir disparaître de l’autre côté de la voie le gnome rouge aux oreilles pointues, bras en croix qui doit laisser éminemment la place à son cousin manchot, chapeauté et vert.

Défile alors la parade singulière de montants élancés en acier et affublés de longues robes rouilles qui s’alternent si étroitement qu’il n’est possible de les traverser que si l’on pivote, hanche première. Placardés contre les murs des chars allégoriques immobiles en permanence, d’immenses panneaux agrémentés de photos aux nuances de gris invitent les spectateurs à s’approcher de la mise en scène. L’histoire qui y est dépeinte est basée sur des faits réels qui se déroulent à l’endroit même où je m’attarde. Je fais la rencontre d’archives auditives qui m’énoncent certains discours déconcertants offerts en ces lieux par d’anciens dirigeants malveillants. Faire la connaissance de certaines, me défile en images son interprétation de la déchirure et de la séparation. Quant à la rudesse transmise par la présence de celles qui sont restées bien droites en place, c’est empli d’angoisse et d’appréhension que j’ose regarder au travers des quelques percées qui parsèment leur façade. Un assemblage de visages encadrés de boîtes en fer me rappelle le triste sort de ceux et celles qui ont couru leur chance pour ne plus voir cette dernière leur sourire. 

Je grimpe une à une les marches qui m’accompagnent vers une plateforme du haut de laquelle s’offre à moi une vue panoramique sur les actants maintenant familiers. Un toussotement me fait sursauter, sur ma droite une jeune femme se regarde dans la glace en tenant fermement chacune de ses pommettes du bout des doigts. La pièce sobrement décorée d’un crucifix au-dessus de la porte ne comporte qu’un lit simple, une table de chevet affublée de deux tiroirs, un bureau de travail sur lequel se répandent papiers, crayons et bouquins entremêlés. Intriguée, je m’avance vers elle qui se déplace soudainement vers la porte et quitte prestement la pièce. Je la suis au travers des rues sinueuses et abîmées qui tracent en un trait incertain la route de son immeuble vers celui d’une humble bâtisse à une centaine de mètres de distance.

Il y a longtemps déjà qu’elles vivent l’une pour l’autre et planifient patiemment une réunion fusionnelle au travers d’un nouveau départ. C’est la première fois qu’elles sortent de l’Allemagne et l’excitation qui se dégage à cette pensée suffirait presque à les propulser directement de l’autre côté de l’Atlantique. Demain, la liberté les recueille au creux de ses mains pour les souffler vers l’avenir dont elles fantasment depuis d’interminables années. Le train qui marque le début du périple quitte à l’aube pour les transporter jusqu’au bateau destiné à voguer vers le Nouveau Monde. Caressant le souhait d’échapper à l’étreinte familiale désapprobatrice de l’une, tandis que l’autre répond à l’exhortation pressante d’une vie loin de ce qui lui rappelle ce qu’elle a perdu, les deux naviguent déjà dans la même embarcation. Mais avant de prendre le large, il leur faut passer une dernière nuit loin des bras rassurants du corps de l’autre. Les au revoir s’étirent en une chaîne infinie de promesses à venir, elles voudraient briguer le matin, pour que demain les accueille déjà. Un soupir au cœur, la jeune femme fait le premier pas vers l’entrée de la boutique, empreinte par le serrement au ventre propre à l’attente d’un événement longuement attendu, qui est sur le point de se réaliser.

Un son de clochettes suspendues chante alors qu’elle traverse la porte d’une tabagie minuscule à l’intérieur de laquelle flotte une odeur âcre de tabac et d’humidité imprégnée dans tous les objets qui s’y tiennent. Le comptoir orné d’une vitre impeccablement transparente étale son maigre inventaire de magazines fripés, de journaux entassés, de cigares en boîte, de pipes de formes et grandeurs diverses, de tabac à rouler et d’articles réservés à la consommation de ce dernier. Se pressant de répondre au son des cloches qui réclament une réponse, je vois apparaître la commerçante qui sourit en rougissant légèrement à la vue de la cliente qui rayonne à son tour. Commence alors un carrousel lent et voluptueux de subtilités qui ont le pouvoir de figer dans leur course les flèches ponctuelles du cadran le mieux remonté. Je me retrouve captivée par une paume furtive qui se dépose près du revers de la main immobile, patiente, apposée sur le comptoir, témoin muet de la décharge électrisante qui parcoure l’une et l’autre au moment du contact. L’iris miroite dans la pupille qui lui fait face en s’accrochant à elle avec une admiration soutenue. L’insouciance des lèvres qui s’activent sont visitées par de désireuses perles blanches qui ne mordillent qu’en cette occasion restreignant. Les dialogues enflammés provoquent chez l’une l’ondulation envoûtante, mais discrète de hanches ensorceleuses au moment où l’autre se caresse la nuque en une vélocité calculée, presque provocatrice. Les oreilles se trémoussent en chœur, invitées par les bouches qui n’en finissent plus de s’étirer. Il n’y a personne d’autre qu’elles, autour d’elles et pour elles. Chaque phrase échangée émane d’un univers qui leur est propre et rebondit dans leur cosmos telle une mélodie secrète composée à leur unique intention. L’émotion qui les fait vibrer à la fréquence qui les harmonise est transcendante. Un chef invisible se livre à l’orchestration phénoménale d’enchaînements rocambolesques d’afféteries charmeuses et enjôleuses.

Mes oreilles captent soudainement le son timide de la voix monotone d’une radio qui a cessé de grésiller des particules de mélodies, pour laisser place au feuilleton des nouvelles. Je suis secouée d’un frisson qui me glace sur place dès la première ligne annoncée. J’essaie de crier, de la retenir, de les avertir, mais je n’ai aucun impact ici. Mes mots se butent à mes oreilles, mais n’atteignent rien de ce qui m’entoure. Les bras tendus vers la silhouette candide qui s’efface imperturbablement de l’autre côté de la porte, je tente d’avancer mes jambes qui s’enfoncent dans le sol qui m’aspire tranquillement. L’introduction routinière, intrusive, destructrice du présentateur flegmatique résonne en moi et achève de m’enfoncer entièrement au plancher. Nous sommes le 12 août 1961, demain il sera impossible pour elles de se retrouver.

Au milieu de la Bernauerstraße, je guide délicatement mes esprits vagabonds, audacieux, téméraires, vers les parages de ma cervelle qui me semblent moins tumultueuse. De l’autre côté de la rue, j’observe une femme engendrer des mouvements rapides de haut en bas, les mains agrippées au manche d’une immense pompe qui crache en jets inconstants son délectable liquide désaltérant. Inspirée par les traits soulagés qui se dessinent sur son visage humide satisfait, je traverse en sa direction et m’exécute avec la même énergie créatrice. J’en profite pour rincer à grandes jetées d’eau captée par la coupe de mes mains, mon minois barbouillé des empreintes émotives accumulées au cours de mon périple. Reconnaissante que la ville m’ait partagé une fraction de ce que ses entrailles perforées préservent solennellement, j’entame la fin de mon parcours avec la tranquillité d’en avoir assez reçu. En fait, je suis saturée de ma journée et peine à traîner mon corps chargé des mémoires lourdes de Berlin qui s’accrochent à moi par la moindre ouverture. Il faut que je rentre me ressourcer, cuver ces informations débordantes, décrasser la poussière des instants instables infiltrés dans mes pores de peau, vider mon crâne bourré à la limite de la fêlure. J’anticipe le repos récupérateur nécessaire pour recharger ma batterie interne dont la charge pleine est primordiale pour ce qui m’attend à la prochaine visite. Trébuchant abruptement sur le trottoir pourtant uni, je me penche sur la source de ce curieux faux pas. Devant l’édifice d’un café, la tête dorée d’une toute petite plaque carrée ressort timidement parmi ses consœurs non graciées de sa couleur. Gravées sur le dessus, quatre lignes distinctes de noms complets de personnes juives qui ont habité à cet endroit, jusqu’à la date indiquée. Cette Stolpersteine, ou pierre à accrocher, réclame l’attention qui lui est due, retraçant en moi le discours d’une vérité toute simple, on n’échappe pas à la visite du passé.

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